Portrait de Max Monti
Parcours en bref
Massimo Monti, dit Max Monti a grandi au Tessin. Après son gymnase, il quitte son canton d’origine pour suivre une formation à l’institut de Microtechnique qui ouvre alors ses portes à Neuchâtel au début des années 80. Son doctorat, il le fait à l’EPFL, sur un projet multidisciplinaire mêlant holographie, robotique et traitement du signal.
De retour à Neuchâtel et très intéressé par les interactions entre science, technique et société, il consacre sa carrière aux relations entre le monde académique et les divers tissus industriels romands. Il travaille ainsi successivement pour le CSEM, pour un ambitieux programme national piloté par l’EPFL, ainsi qu’au sein de la plateforme romande Alliance, en tant qu’ Industrial Liaison Officer ou conseiller technologique. Il est aujourd’hui responsable Partenariats et Valorisation auprès de la HE-Arc Ingénierie.
Quelle est l’importance du pôle d’innovation Microcity pour le canton de Neuchâtel ?
La région neuchâteloise est un petit espace géographique où tout le monde se connaît, ce qui représente un important atout. Les membres actuels de Microcity collaboraient déjà avant sa création en 2014. Institutionnaliser les collaborations sous un unique label de l’innovation a permis d’apporter une visibilité et une communication commune. Les entreprises locales et hors de nos frontières savent désormais qu’un pôle technologique existe à Neuchâtel et qu’il est à leur disposition. Un pôle où la diversité des membres permet de couvrir tous les niveaux de projet, de la recherche fondamentale à la recherche appliquée, au développement, à l’industrialisation ou encore à la création de start-up. Sans oublier la formation, à tous les échelons, parfaitement calquée sur les besoins spécifiques de la région.
Quelle est la grande force de Microcity selon vous ?
Sans aucun doute, la complémentarité de ses membres. Elle permet de faire rayonner la technologie neuchâteloise aussi bien au niveau local qu’international. De plus, elle répond tout aussi bien aux besoins d’une petite PME qu’à ceux d’un grand groupe international. Des projets appliqués ou à court/moyen terme sont portés principalement par la HE-Arc, le CPLN ou le CIFOM. Les innovations technologiques majeures sont développées par le CSEM, l’EPFL ou l’UniNE, créatrice de nouveaux savoirs à plus long terme. N’oublions pas la formation continue, incarnée par la FSRM, amenée à jouer un rôle de plus en plus important pour l’essor de notre économie. Au final, cette interdisciplinarité réunie au sein d’un pôle commun d’innovation aura sans doute un impact positif sur plusieurs plans, y compris la « visibilité politique » dans les paysages académique et économique nationaux.
Avez-vous des exemples concrets de partenariats qui ont lieu à la HE-Arc ?
Dans le cadre de mon travail, je m’occupe surtout de mandats privés et des projets Innosuisse (appelés projets CTI jusqu’en 2017). Ils ont la particularité d’associer un industriel à un partenaire académique pour développer des innovations spécifiques vouées à la commercialisation. Les activités de la HE-Arc Ingénierie, aussi bien en ce qui concerne la recherche appliqué que la formation, se déploient selon quatre axes stratégiques : la production micromécanique intelligente, la digitalisation, l’horlogerie et le luxe industriel sans oublier les technologies médicales. Quant à des exemples précis, … ils sont confidentiels ! C’est un aspect auquel nous tenons beaucoup.
Une variable commune à tous ces projets : l’innovation en action !
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Vlad Magdalin